Le bonheur du vent
Ed. Actes Sud-Papiers, 2003
Cette pièce est librement inspirée de la vie et des lettres de Calamity Jane…
Construite en trois actes, trois périodes, la pièce tournoie entre trois femmes, Jane, Helen et Irène. La mère, la mère adoptive et la fille. Et trois hommes mènent l’action avec elles. Deux sont des personnages de la pièce : Jim, le mari devenant père adoptif, et l’ami, trouble aventurier. Le troisième homme ne sera jamais qu’absent. Il est l’amant, l’homme de la passion amoureuse de Jane, celui qui disparaît deux fois. Donc ça se passe au Far-West, dans une société masculine dominée par la force et étouffée par la religion. Et toute la pièce est nouée autour d’un acte : le passage d’un enfant de sa famille biologique vers une autre famille. S’agit-il d’un don, d’un abandon, d’une adoption, d’un vol ? La pièce ne prétend pas juger cet acte, mais donner à voir, à entendre, à deviner, tout ce qui se déchaîne dans les corps et dans les têtes de ceux que cet acte met en mouvement. J’ai essayé d’écrire cela de façon précise, dans une époque donnée, dans un pays précis, alors bien sûr il y a une petite odeur de crottin et de poudre. Mais ce n’est pas devant, ce n’est pas important, ce n’est pas ce qui bouleverse les personnages et nous les rend proches, universels. Ce qui est devant, ce qui motive et entraîne l’écriture de cette nouvelle pièce, c’est la question du lien. C.A.
6 personnages : 4 femmes et 2 hommes
L’ami
Mary
Irène
Jane
Jim
Helen
À la création, la pièce a été jouée par 5 comédiens : 3 femmes et 2 hommes